Qui suis-je aujourd'hui?

Qui suis-je aujourd'hui?

Dimanche, Mai 18, 2025

Maladie, cancer et santé — une voie vers la reconnexion

Aujourd’hui, j’ai envie de vous partager une part intime de mon parcours. Une expérience qui m’a traversée, bouleversée, transformée — et qui continue encore aujourd’hui. Je suis en chemin vers le retour à la santé, dans une pleine confiance. J’avance pas à pas, portée par une écoute intérieure qui m’enseigne chaque jour.

J’apporte ici une approche qui m’est propre — sensible, profonde, consciente. Ce que j’appelle un retour à la santé, je ne le vois pas comme un simple retour à "l’avant", mais

Quand la maladie devient un appel

Quand la maladie est entrée dans ma vie, je l’ai d’abord reçue comme un choc. Une rupture. Une injustice peut-être. Mais peu à peu, j’ai commencé à écouter ce qu’elle avait à me dire. Non pas pour nier la souffrance ou les réalités médicales, mais pour ouvrir un espace différent — un espace de sens, d’écoute, d’intériorité.

Et là, quelque chose a basculé : j’ai compris que la maladie pouvait être une opportunité. Une occasion de ralentir, de revenir à moi, de retoucher ces parties oubliées de mon être. Elle m’a offert un passage. Un moment de bascule. Une renaissance, à certains égards. Oui, c’était douloureux. Mais c’était aussi profondément vivant.

Repos et écoute

Mon corps m’a demandé autre chose que la lutte : il a demandé du silence, de la douceur, de la présence. Tant que je résistais, la guérison semblait lointaine. Mais à partir du moment où j’ai accepté d’être malade, où j’ai accueilli pleinement cette traversée, quelque chose en moi a commencé à se réorganiser de l’intérieur.

J’ai compris que vouloir aller plus vite que le corps, c’était comme lui tourner le dos. Il sait, lui. Il connaît le chemin, mais il a besoin de temps, de confiance, d’un espace intérieur sécurisant. Et aujourd’hui, je marche avec lui, à son rythme.

Le cancer : une rupture du lien

Ce qui m’a le plus marquée, c’est à quel point le cancer parle de rupture. Dans le corps, ce sont des cellules qui n’écoutent plus, qui ne coopèrent plus. Elles vivent comme coupées du grand tout. On pourrait dire que ce sont des cellules qui ont "pris le pouvoir", qui fonctionnent en autonomie, gouvernées par un ego cellulaire.

Et j’ai vu dans cela une métaphore puissante de ce que je vivais intérieurement : moi aussi, je m’étais coupée. Du vivant, de mes émotions, de certaines vérités.

Ce que je vivais dans ma chair était le reflet d’une déconnexion plus profonde — une perte du lien avec moi-même, avec les autres, avec quelque chose de plus vaste.

Explorer les causes invisibles

Ce voyage m’a poussée à explorer d’autres dimensions que le physique. Je suis allée rencontrer les blessures anciennes, les émotions enfouies, les conflits restés dans l’ombre. Parfois très loin, jusqu’à l’enfance, jusqu’à des zones du corps que je n’avais jamais vraiment senties.

J’ai appris à reconnaître que certains états intérieurs, comme la peur chronique, la honte, la  frustration, la négativité, avaient pu créer un terreau favorable à la maladie. Non pas pour culpabiliser, mais pour me responsabiliser avec douceur. Pour regarder en face ce qui demandait à être aimé, reconnu, libéré.

Le retour à la santé : une reconnexion

Peu à peu, j’ai compris que la vraie santé ne signifiait pas "faire disparaître la maladie". Ce n’était pas retrouver l’état d’avant, mais devenir entièr. Me relier à nouveau. Rassembler ce qui avait été coupé.

Pour moi, le retour à la santé, c’est :

  • Revenir au lien, à l’unité intérieure.
  • Accueillir les émotions non senties, les parties exilées du corps.
  • Sentir que chaque cellule peut vibrer à nouveau avec le vivant.
  • Offrir même aux cellules malades une place, une mémoire, une invitation à se souvenir de leur rôle dans l’ensemble.

C’est un chemin de transformation, un geste de réconciliation. La santé, dans cette perspective, devient un état de relation vivante. Une sensation d’appartenance, d’harmonie, de présence à ce qui est.

Et même si je suis encore sur ce chemin aujourd’hui, je le vis avec une confiance grandissante. Quelque chose en moi sait que je vais vers plus de justesse, plus de vérité, plus de vie.

Parfois, ce retour à la santé passe par la guérison physique. D’autres fois, il s’agit d’une guérison de l’être, qui ne dépend pas du corps mais de la profondeur de la conscience.

De la lutte à la confiance

J’appris la confiance pour être dans ton être, la guérison se fait. Elle ne vient pas par la force, mais par l’abandon conscient à ce qui est vivant en moi. Cela me demande du courage, car il faut parfois traverser des zones d’ombre, de douleur, d’inconnu.

Mais au bout de ce voyage, il y a souvent plus de lumière, plus de vérité, plus de présence.

La maladie, même la plus grave, peut être une porte. Une initiation. Un passage vers une version plus alignée, plus unifiée de soi-même.

Une invitation au vivant

Aujourd’hui, je vous invite à ne plus voir la maladie comme une ennemie, mais comme une messagère. Une enseignante. Un appel du corps pour revenir à la vie, au lien, à la vérité de votre être.

Le cancer n’est pas que destruction. Il peut être un miroir. Une opportunité de réunification.

Et la santé, dans cette vision, devient une danse. Un état de relation fluide entre le corps, l’âme, les émotions, le souffle. Une présence à chaque instant. Et même au cœur de la maladie, cette santé-là peut être ressentie, honorée, retrouvée.

Je suis en chemin. Et, je vous raconte cela avec tout mon cœur.

Carmen
Ecrit
Lundi, Mai 19, 2025, 10:48
Je suis heureuse et profondément reconnaissante de t’avoir sur mon chemin.
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