Qui suis-je aujourd'hui ?

Qui suis-je aujourd'hui ?

Samedi, Janvier 18, 2025

Vivre dans la guérison

Qui suis-je aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je me vois comme un pèlerin, un voyageur sur un chemin sans fin. Chaque croisement, chaque rencontre, porte en elle le potentiel d’une nouvelle question ou d’une nouvelle possibilité. Je ne cherche pas à atteindre un but final ; ce qui compte, c’est le chemin lui-même. Mon désir n’est pas d’arriver, mais d’être pleinement présent, d’avancer à mon rythme, d’accueillir les rencontres, d'explorer et d’expérimenter tout ce que la vie me propose. Chaque pas, chaque moment vécu, devient une découverte.

De quoi ai-je envie de parler ?

De de la réconciliation. Je me souviens d’un jour où, dans l’intimité de mes carnets, j’ai écrit une phrase qui résonne encore en moi : "La maladie est une lutte, la guérison, une réconciliation." Mais avec qui ou avec quoi devons-nous nous réconcilier ? Pour ma part, je commence par me réconcilier avec moi-même. Ce n’est pas un processus simple, ni rapide, mais c’est essentiel. En rétablissant l’harmonie en moi, je trouve la possibilité de m’ouvrir au monde extérieur, de guérir ma relation avec tout ce qui m’entoure, avec les autres, avec la nature, avec l’univers tout entier. La réconciliation n’est pas un acte ponctuel, c’est un processus continu, une invitation à accueillir et à accepter tout ce que je suis, pour pouvoir m’ouvrir pleinement à tout ce qui est.

Demain, qui veux-je être ?

Demain, je serai encore sur le chemin. Je vais continuer à marcher avec cette foi inébranlable en l’amour, à rêver d’un monde plus juste, à refuser l’indifférence face à la guerre, aux injustices. Je veux être un témoin attentif et un acteur respectueux de la vie sous toutes ses formes. Être totalement présent à la nature, aux êtres humains, à chaque souffle, chaque geste, chaque moment. Le monde, dans sa diversité infinie, m’inspire à partager de l’amour, à semer des graines de bienveillance et d’empathie. Je veux être celui qui voit la beauté, celui qui tend la main à ceux qui en ont besoin, celui qui ne détourne pas les yeux devant la souffrance.

Et le cancer, alors ?

Le cancer fait toujours partie de mon chemin, mais il ne le détermine pas. Je continue à avancer sans le perdre de vue, mais je refuse de lui permettre de diriger ma vie. Il s’accroche, et je crois qu’il doit m’aimer d’une certaine manière, car il persiste. Pourtant, je fais de mon mieux pour compliquer son existence. J’apprends à le comprendre, à l’apprivoiser, à en tirer des leçons sans me laisser engloutir par lui. Il a un pouvoir d’adaptation fascinant, il trouve toujours de nouvelles voies, mais je sais que je possède moi aussi une force profonde, capable de déstabiliser cette maladie. Pour moi, guérir ce n’est pas simplement détruire cette partie de mon corps qui dysfonctionne, c’est rétablir l’équilibre, retrouver la paix et la santé dans mon ensemble. Je sais que cette guérison est possible. C’est une question de temps, de confiance en moi et de persévérance. Et même dans les moments de doute, je garde l’espoir. La guérison est une voie complexe, mais elle est à portée de main.

Rausis Mauricette(...)
Ecrit
Jeudi, Mars 20, 2025, 09:19
Bonjour Ramon, je sais pas si tu as mon mail d’or info@korram,ch.. lis le si ce n’est déjà fait…
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